De la différence née la passion commune
Quelle plus belle motivation que celle de vouloir partager ensemble une passion propre celle de
l'ultrafond.
Mais est-elle vraiment utile si elle est essentiellement axée sur la performance .
Pour ma part je ne conçoit point cette solution simpliste trop facile à appliquer sans l'ajout humaniste.
L'intérêt n'est pas "la valeur de soi" mais la "valeur en soi"celle de la reconnaissance de l'autre dans
son engagement quel qu'il soit.
Bien sûr pour nous sportif, il sera sur le fond de l'effort et du courage premier.
Mais courir pour moi n'amène pas tout le savoir ni même la compréhension d'une épreuve même si
parfois dans certaines évolutions j'opère seul.
Que reste t 'il d'ailleurs de cette solution sinon celui d'un inachevé,il est sûr qu'avec l'âge l'acte
prenant deviendra moindre au fil du temps, j'en suis conscient.
L'engagement Associatif prend alors toute sa place tout en étant communicatif(binôme)partageant
alors un même combat en donnant de sa personne et non de son handicap,le non-voyant(e) ou
malvoyant(e)illumine par sa prise de conscience ce geste symbolique du partage.
Il en ressort grandi et nous procure une sérénité oubliée ,nous comprenons alors le sens exact de
l'authentique celui d'avoir annihiler l'indifférence pour la ressemblance.
Impalpable, notre diversité sportive se fond dans l'effort du binôme ,pour accroître l'évolution de
ce dernier ,la compréhension du geste doit-être parfaite et ludique sans contrainte.
La progression ne sera que meilleure si les bases établies sont en rapport aux capacités du binôme.
Il est toujours possible de progresser dans le contexte de la prise en charge d'un coéquipier(ère)
encore plus s'il s'agit d'un non-voyant(e) ou malvoyant(e) en bihôme pour nommer cette démarche
singulière.
Il suffit d'une idée commune pour couronner l'envie de bien faire ,rien n'est plus valorisant que de
s'attacher à une officie qui de surcroît apporte des bienfaits salutaire dans sa texture.
Il est parfois nécessaire de changer de "cap"pour mieux se retrouver ou se trouver "une voie"qui
correspondrai à nos attentes.
C'est donc sur le plan Associatif que je me suis tourné pour mieux comprendre l'humain et sa
complexité.
En premier avec des non-voyants(es)et malvoyants(es).
Puis en contact avec des handicapés moteurs et cérébraux.
Courir à côté des handicapés m'a prouvé qu'ils,elles avaient beaucoup à me donner en échange du
peu de ma personne,j'en suis sorti grandi et réconforté du plaisir commun.
Rien n'est plus attrayant que comprendre "l'autre"handicap quel qu'il soit, ce dernier d'ailleurs se
transforme en passion commune pour donner le change d'une relation amicale et sincère.
Runner14.
08-08-2013