Blog de Runner14 & Denis-Antoine et Tony non-voyants

Le temps n'a de prise que sa valeur,le sport en général lui se défini comme ludique et complet par excellence apportant équilibré et état d'esprit à quiconque s'évertue à le pratiquer qu'il ou elle soit débutant ou passionné ,journalier,compétiteur(trice)
appliqué(e)  apporte à l'individu un confort de vie qui ne se dément pas.

Chaque seconde,minute ou heure à exercer celui-ci amène le sportif à mieux comprendre son corps et son fonctionnement ainsi que le pouvoir mental qui s'en suit de cette liberté d'exécution.

En règle générale le sport n'a ce but primaire que le bien-être qu'il procure avant tout,puis vient ensuite la phase endocrinienne celle qui amène le sportif(ve)à garder cette discipline comme complémentarité de sa vie quotidienne pour son bien-être .

Pour ce qui nous intéresse,l'ultrafond donne tout cela sans équivoque possible avec ce plus non négligeable, l'augmentation du plaisir sportif dans la durée,celle-ci déterminée par avance (épreuves)ou sur le tard (entrainements)donnent toutes leurs plénitudes après ces sorties ou ces joutes qui n'en sont point unes.

Devenues familières elles font alors parties de nous -mêmes qui plus est dans la teneur dégagée celle de l'identification et de la comparaison.

En effet passé du marathon à l'ultrafond ne s'acquiert pas sans une bonne pratique de la course à pied et d'une bonne motivation mais rien ne peut entraver ce passage à l'ultra si le conscient s'acquitte de ces préjugés sur les
répercutions de l'effort sur le physique,ce dernier en effet  accepte les modifications qu'implique ce sport endurant tout en le préservant malgré les kilomètres accomplis,le ressourcement (récupération)se fera naturellement aux fils du temps pour n'être qu'une étape obligatoire avant la prochaine échéance
(épreuve ou entrainement).

La différence entre les durées entrainements et les épreuves ne jouent pas un rôle primordial du moment que les phases d'entrainement sont respectées
(cycles)et que le sportif(ve)soit conscient de son propre potentiel qui peut parfois être différent suivant son état physique général du moment,il ne serait d'ailleurs pas salutaire de vouloir s'aligner sur une épreuve avec un degré de forme moindre qui enlèverait l'essentiel celui de garder sa santé intacte au détriment d'une quelconque performance.

Nul doute qu'aux fils des années avenir nombre de marathoniens(ennes)
franchiront le cap de l'ultrafond  en se posant la question fatidique "suis-je prêt" bien sûr que vous l'êtes.

En réalité si vous vous poser déjà la question,vôtre mental aura pris force et conviction avant même de passer cette barrière infranchissable pour vous à vos
yeux sur cette voie nouvelle toute tracée,l'engagement en lui-même n'étant que
paramétrique ,quelques mètres de plus ne devrait pas vous poser problème bien au contraire renforcer votre conviction que tout vous est acquis,plaisir sportif,
souffrance physique quoique bien moins traumatisante que le marathon plus exigeant en rendement et bien plus court en effort.

C'est fait vous avez franchi le cap,celui de l'indécision et de la réflexion qui vous
"hantait"il ne vous reste donc plus qu'à partir sur ces nouveaux espaces sans se soucier du lendemain qui vous apportera alors de nouvelles valeurs,celles de la connaissance de soi-même et de ses belles attaches en vous tournant alors vers la ligne de l'horizon ,c'est fait vous y êtes,vous l'ultrafondeur(euse) dans le bonheur simple ,celui du soi par les autres .

                                              Runner14

                                             8 -01-2011